Vers plus de conscience et d'éthique
Ce nom a été conçu par le professeur A. Caycedo, pour désigner une science fondamentale qu’il a créée et qui trouve aujourd’hui des applications tant dans les sciences cliniques que dans les diverses sciences humaines, ainsi qu’une école qu’il a fondée en 1960.
Cette école, devenue aujourd’hui l’école de Sophrologie Caycédienne, étudie la conscience humaine et les valeurs de l’existence, en partant de nouvelles conceptions (inspirées de la Phénoménologie), par des procédés originaux qui lui sont propres.
La conscience humaine
Ce que prétend étudier la Sophrologie est cette capacité de l’Homme à entrer en relation avec soi, les autres et le monde et à y être présent, suivant des modalités bien spécifiques et qui lui sont propres. Comment se constitue cette présence, comment apparaît ce lien avec le monde ?
Ce phénomène, en l’absence duquel rien ne se donne à nous dans la présence, est l’essence même de la conscience, il est « ce sans quoi aucune conscience humaine n’existerait ».
Et lorsque cette présence à soi-même, aux autres, et à tous les objets du monde, disparaît, lorsque ce lien se rompt, lorsqu’un être humain, n’est plus présent à rien, nous disons qu’ « il a perdu conscience ».
La conscience est donc faite d’actes de mise en lien, de mise en relation. Il s’agit bien de découvrir comment chacun entre en lien et en relation avec soi-même (ses sensations, ses pensées, ses émotions), avec l’autre, les autres et l’environnement.
Les valeurs de l’existence
Les valeurs morales n’intéressent guère la Sophrologie. Celle-ci ne se veut la défenseure d’aucune culture morale ou religion particulière. En revanche elle s’intéresse aux valeurs éthiques.
Les valeurs éthiques, contrairement aux valeurs morales, se donnent et nous apparaissent comme ayant valeur pour nous, indépendamment des lieux ou des époques dans lesquels nous vivons.
Elles ne sont pas non plus fonction de la culture, de la religion ou des différents courants de pensée.
Leur caractéristique est de valoir pour tous les humains, car ce sont des valeurs d’ordre ontologique.
